{"id":643,"date":"2021-02-26T18:20:13","date_gmt":"2021-02-26T17:20:13","guid":{"rendered":"https:\/\/ragedexister.com\/?p=643"},"modified":"2021-02-26T18:19:14","modified_gmt":"2021-02-26T17:19:14","slug":"la-famine-a-madagascar-rage-dexister","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/ragedexister.com\/la-famine-a-madagascar-rage-dexister\/","title":{"rendered":"La famine \u00e0 Madagascar, Rage d’exister s’engage."},"content":{"rendered":"

\u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0<\/span>La solidarit\u00e9 internationale, l’implication humanitaire est au c\u0153ur de l’engagement de plusieurs membres de Rage d’exister<\/a>.<\/p>\n

\u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0<\/span>Par exemple, en juillet 2011, Philippe Aubert a suivi une formation sp\u00e9cialis\u00e9e sous la forme d’un Dipl\u00f4me Universitaire par Intercordia<\/a>, \u00e0 l’Universit\u00e9 de Technologie de Compi\u00e8gne<\/a>.<\/p>\n

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\u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0<\/span>Le message que nous souhaitons faire passer aujourd’hui est le suivant, largement inspir\u00e9 par cet article de France Info Afrique<\/a> , qui date de d\u00e9cembre 2020 et qui relate une situation qui ne s’est pas am\u00e9lior\u00e9e depuis :<\/p>\n

\u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 Le Sud de Madagascar est r\u00e9guli\u00e8rement touch\u00e9 par de terribles s\u00e9cheresses et souffre de famine. Cette ann\u00e9e, les cons\u00e9quences sont encore plus terribles du fait de la situation \u00e9conomique catastrophique due \u00e0 la pand\u00e9mie.<\/h3>\n

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“L’heure n’est plus \u00e0 la recherche de nourriture qui fait <\/em><\/strong><\/span>\u00a0<\/em><\/strong>vivre, mais aux moyens de remplir le ventre vide pour survivre.<\/em><\/strong>“<\/span><\/p>\n

\u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0Dans le sud de Madagascar, ravag\u00e9 cette ann\u00e9e par la s\u00e9cheresse, l’argile blanche aide depuis des mois \u00e0 affronter la\u00a0 famine. <\/span>“On l’appelle la terre de survie, car elle permet de faire passer dans la bouche le go\u00fbt acide du tamarin qui nous\u00a0 sert \u00e0 tromper la faim”, <\/span><\/i>explique \u00e0 l’AFP l’agriculteur Doday Fandilava Noelisona, 35 ans, p\u00e8re de six enfants, dans le\u00a0 village de Fenoaivo. Il n’y a pas plu depuis plus d’un an.<\/span><\/p>\n

\u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0<\/span>Il ajoute : “L’aliment principal dans la r\u00e9gion aride est le fruit de cactus. Les villages sont entour\u00e9s d’alignements qui\u00a0 servent \u00e0 la fois de cl\u00f4ture et de garde-manger, en cas de n\u00e9cessit\u00e9. Mais m\u00eame le cactus souffre maintenant du\u00a0 manque d’eau et ne donne plus de fruit. Sa peau fl\u00e9trie, fait rarissime, t\u00e9moigne de la difficult\u00e9 extr\u00eame. Dans ce village,\u00a0 la plus grande crainte est la r\u00e9\u00e9dition de la terrible s\u00e9cheresse qui avait fait des centaines de morts dans les ann\u00e9es\u00a0 1990. On appelle cette \u00e9poque l’\u00e8re des squelettes \u00e9parpill\u00e9s, car on en voyait partout, sur les routes. Les gens n’avaient\u00a0 plus la force d’enterrer les d\u00e9pouilles de leurs fr\u00e8res et s\u0153urs” <\/span>Avianay Idamy, 42 ans, p\u00e8re de neuf enfants<\/span><\/p>\n

\u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0<\/span>Il vend ses charbons 30 centimes le sac, ce qui permet \u00e0 sa famille de manger du manioc une fois par jour. Alors,\u00a0 comme ses voisins, ils mangent argile et tamarin. Et pour trouver la force de travailler, il se concocte une infusion\u00a0 \u00e9nergisante d’\u00e9corce d’arbre.<\/span><\/p>\n

\u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0<\/span>La s\u00e8cheresse est aggrav\u00e9e par le changement climatique. <\/span>“Trois ans dans certaines localit\u00e9s, deux dans d’autres, qu’il\u00a0 n’y a pas de pluie”, <\/span><\/i>souligne le responsable du PAM. L’ins\u00e9curit\u00e9, les vols de b\u00e9tail aggravent la mis\u00e8re et compliquent\u00a0 les interventions humanitaires. Le gouvernement a d\u00e9j\u00e0 d\u00e9ploy\u00e9 l’arm\u00e9e pour distribuer vivres et premiers soins. Sans\u00a0 assistance alimentaire d’urgence, <\/span>“on fr\u00f4le la catastrophe, car maintenant, m\u00eame les tamarins commencent \u00e0 se\u00a0 <\/span><\/i>rar\u00e9fier”, avertit Th\u00e9odore Mbainaissem.<\/span><\/p>\n

Enfants, premi\u00e8res victimes<\/strong><\/p>\n

\u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0<\/span>Les enfants sont les premi\u00e8res victimes, supportant mal l’argile m\u00e9lang\u00e9e au tamarin, <\/span>“qui cause des gonflements de\u00a0 ventre”, <\/span><\/i>explique Th\u00e9odore Mbainaissem, chef local du Programme alimentaire mondial (PAM). La moiti\u00e9 de la\u00a0 population du sud du pays, soit 1,5 million de personnes, a actuellement besoin d’une aide alimentaire d’urgence, selon\u00a0 le PAM. Ce qui n\u00e9cessiterait 31 millions d’euros \u00e0 d\u00e9bloquer d’urgence.\u00a0<\/span><\/p>\n

“Les enfants risquent la mort, <\/b>“surtout si la malnutrition est accompagn\u00e9e de complications, diarrh\u00e9es,\u00a0 infections respiratoires ou paludisme”.<\/i><\/b><\/p>\n

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\u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0<\/span><\/b>Aux c\u00f4t\u00e9s de l’association Alliances et Missions M\u00e9dicales<\/a>, nous avons donc d\u00e9cid\u00e9 d’agir avec quelques associations partenaires en lan\u00e7ant une op\u00e9ration d’appel \u00e0 dons sur HelloAsso<\/a><\/strong>.<\/p>\n

\u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0<\/span>L’action que nous lan\u00e7ons consiste \u00e0 aider en priorit\u00e9 ces enfants d\u00e9nutris en leur apportant\u00a0 des compl\u00e9ments alimentaires tels que le KobaAina <\/b>(1) <\/b>et la spiruline <\/b>(2)<\/b>.<\/b><\/p>\n

\u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0Comme vous le savez, nous sommes tous b\u00e9n\u00e9voles, y compris nos correspondants sur place : <\/span><\/p>\n

\u2022 <\/span>A <\/span>Fianarantsoa<\/b>, c\u2019est <\/span>Agn\u00e8s VOLOLONIAINA <\/b>notre fid\u00e8le correspondante qui sera la coordinatrice de\u00a0 l\u2019ensemble de l\u2019op\u00e9ration ; elle l\u2019habitude de travailler avec nous, notamment pour le <\/span>Programme Nutritionnel\u00a0 de Sant\u00e9 <\/b>que nous avons mis en place avec son \u00e9quipe dans diff\u00e9rents quartiers de <\/span>Fianarantsoa<\/b>. Agn\u00e8s est \u00e9galement la responsable des 51 filleuls \u00e9tudiants en sant\u00e9 de Fianarantsoa que nous parrainons le\u00a0 temps de leurs \u00e9tudes ; un certain nombre d\u2019entre eux aideront pour cette op\u00e9ration.\u00a0<\/span><\/p>\n

\u2022 A <\/span>Tul\u00e9ar <\/b>nous avons 19 filleuls, principalement des \u00e9tudiants en m\u00e9decine. Ils participeront \u00e0 cette action\u00a0 caritative avec <\/span>Claris <\/b>(responsable des filleuls de Tul\u00e9ar) ; avec l\u2019aide de paroissiens ils organiseront les repas\u00a0 dans au moins 5 sites de la r\u00e9gion et aussi pour les migrants qui ont fui la zone de s\u00e9cheresse. Les compl\u00e9ments alimentaires leur seront fournis afin qu’ils puissent organiser les repas et le suivi des enfants d\u00e9nutris, selon le protocole du <\/span>Programme Nutritionnel de Sant\u00e9. <\/b>Nous veillerons bien s\u00fbr \u00e0 ce que les\u00a0 mamans aient \u00e9galement une alimentation en quantit\u00e9 suffisante, ainsi que toutes les personnes sous\u00a0 aliment\u00e9es\u2026 dans la mesure de nos moyens.\u00a0<\/span><\/p>\n

\u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0 \u00a0<\/b>En plus des compl\u00e9ments alimentaires nous allons fournir des fruits (surtout des bananes), du ma\u00efs, du riz\u2026 A Tul\u00e9ar, nous serons \u00e9galement aid\u00e9s par les <\/span>P\u00e8res Assomptionnistes<\/b>, notamment le <\/span>P\u00e8re Romuald <\/b>qui a\u00a0 l\u2019habitude de travailler avec l\u2019Office National de Nutrition (ONN) et le <\/span>P\u00e8re Ignace <\/b>; ils se chargeront de la <\/span>\u00a0<\/span>r\u00e9partition des denr\u00e9es.<\/span>\u00a0<\/span><\/p>\n